Musée du papier peint – Mézières
Déroutant et pourtant si familier, le papier peint s’impose sur nos murs avec une répétition obsédante, sans fonction propre, comme une énigme visuelle. Mill Pattern explore cette dimension hypnotique, où le motif kaléidoscopique brouille notre perception de l’espace.
Cette œuvre nous invite à redécouvrir le papier peint sous un nouvel angle, en éclairant les échelles de la perception physique et mentale de ce matériau.
ATELIER D’OFFARD VS CHAMBRE DES AMOURS
Mill pattern, 2013, projection
La nécessité, de recouvrer un savoir-faire pour les monuments historiques et pour un patrimoine malmené, l’engage tout d’abord dans la voie de la reconstitution. Comme le peintre se délie les doigts par la copie des maitres, François-Xavier tire son enseignement des grandes manufactures. A la croisée du dessin, de la littérature, des langages et des cultures, le papier, peint à la planche ou travaillé en tant que matière, est dorénavant pour lui une nouvelle manière de réinventer l’espace.
La nécessité, de recouvrer un savoir-faire pour les monuments historiques et pour un patrimoine malmené, l’engage tout d’abord dans la voie de la reconstitution. Comme le peintre se délie les doigts par la copie des maitres, François-Xavier tire son enseignement des grandes manufactures. A la croisée du dessin, de la littérature, des langages et des cultures, le papier, peint à la planche ou travaillé en tant que matière, est dorénavant pour lui une nouvelle manière de réinventer l’espace.
MILL PATTERN
Déroutant et tellement familier, le papier peint se déploie sur nos murs sans fonction propre et dans une obsédante répétition. Son effet kaléidoscopique nous hypnotise et brouille notre perception de l’espace. Mill pattern est un dispositif qui met en lumière les échelles de la perception dans l’approche physique et mentale du papier peint. Toute une mythologie de motifs s’anime sur un papier gaufré brut rendant hommage à la sensualité de cet exceptionnel domino du début du XIXe siècle.
Des feuillages en plumeau, des cœurs d’arlequin plantés de larmes, une géométrie végétale, des veines de corail ; son foisonnement ornemental emprunte au large vocabulaire du papier peint et offre un terrain de jeu sans équivalent. - Je laisserai donc les amours jouer à colin-maillard, tandis qu’avec l’un d’eux j’ouvrirai les yeux dans la nuit du raccord répété, du motif imbriqué.